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Voir également :


Travail - Emploi - Syndicalisme : Afrique : insécurité, troubles politiques et conflits armés à l’origine de violations des droits syndicaux
Travail - Emploi - Syndicalisme : Africa: Insecurity, political unrest and armed conflict at the root of trade union rights violations
Afrique de l’Est : Les défenseurs des droits humains créent un réseau de soutien à leurs collègues menacés
Afrique de l’Est : Human rights defenders form network of support for colleagues at risk


Site(s) web :

Association pour le respect des Droits de l’Homme à Djibouti :
Ligue Djiboutienne des droits humains :
Djibwatch :


Dernier(s) document(s) :

Les défenseurs des droits économiques et sociaux paient le prix fort - Un rapport de mission international de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des Droits de l’homme - 9 août 2006 (PDF - 979.7 ko)
Djibouti et les normes fondamentales du travail - Rapport de la CISL en prévision de l’examen par le Conseil général de l’OMC des politiques commerciales de Djibouti (Genève, 27 Février - 1 mars 2006) - 27 février 2006 (Word - 64.5 ko)

Les rafles battent le plein dans la capitale

2 février 2008
- http://www.lddh-djibouti.org/


Plus de vingt quatre heures que les forces armées continuent à sillonner la capitale de la République de Djibouti, alors que les contacts entre le Chefs d’Etat Africain parrainés n’ont réussi en rien. Les Forces armées de notre pays, de quartier en quartier font la chasse aux citoyens, qui s’opposent à ceux qui par leur gabegie ruinent le pays.

Plus de cinq cents personnes en majorité des jeunes sont raflés et jetés dans un camp indigne pour l’Ecole Police d’Idriss Farah connu sous l’appellation de Nagad.

En effet, depuis plus d’un mois, les odeurs insurrectionnelles commencent à se faire sentir. Le Peuple grogne et commence à bouillonner, le volcan populaire commence à faire sentir ses tremblements. Le peuple en a marre du gangstérisme des dirigeants de l’Etat.

Trop c’est trop.

Alors, il faut trouver un bouc émissaire pour freiner le début des débâcles des RPPispes et consorts, qui se font actuellement hué dès qu’ils mettent leur nez dehors pour essayer de faire la campagne d’une tentative d’élections législatives mascarades prévues de la manière la plus juridiquement vulgaire.

La peur au ventre, les plus hauts dignitaires du RPP au Pouvoir se calfeutrent dans leurs Etats majors et suivent avec une rare inquiétude ces rafles qui ne sont pas prêtes d’en finir.

Difficile à maîtriser la peur d’un clan mafieux de surcroît qui n’a rien dans le ventre, d’autant plus, qu’il est difficile de spéculer sur les retournements complexes et dangereux des situations conjoncturelles réelles.

Dans cette logique d’impuissance politique face à des jeunes chômeurs de plus en plus affamés, face à une jeunesse estudiantine, qui se voit condamner sans avenir, l’équipe artificiellement maintenue encore au pouvoir n’a qu’un seul recours qui se résume avec la célèbre déclaration de 1996 : par la « force et la terreur, tout en bafouant la Constitution ».

Dans le contexte actuel, les rafles des masses populaires sont les seules solutions pour avaliser une danse électorale, uniquement conçue et organisée dans l’ancien bar du Mockambo.

A la veille du Meeting des Partis Politiques de l’Opposition (UAD), du 1er février 2008, certains membres influents de l’Autorité Djiboutienne ont décidé d’opérer des rafles générales de Balbala au 6ème Arrondissement du Plateau-Marabout-Héron, centre vital des Ambassades.

Jusqu’à quand vont durer ces rafles et peut-être demain des déportations massives, dans l’unique but d’anéantir toute opposition populaire contre le gangstérisme d’Etat source réelle de l’expansion de la politique d’appauvrissement ?

Voir même, amplifiées après l’annonce immédiate du Conseil Constitutionnel seul habilité à visualiser le déroulement d’un scrutin mort né.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce ces dérapages sans précédents, et ces inconsciences dangereuses d’une Equipe au Pouvoir apparemment paniquée.

M. NOEL ABDI Jean-Paul





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