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Un an après l’accord de Ouagadougou, les rebelles FN continuent de percevoir des taxes 20 mars 2008 - Une mission de Global Witness en Côte d’Ivoire en février 2008 a constaté que le groupe des rebelles des Forces Nouvelles (FN) continue de percevoir des taxes sur le cacao et les diamants, malgré le processus en cours de réunification du pays. Global Witness a notamment constaté que les camions de cacao continuent d’être escortés vers le Burkina Faso par les FN. Ses enquêteurs ont également pu confirmer sur le terrain que les FN continuent de délivrer des laissez-passer pour circuler dans leur zone et de maintenir des barrages routiers, et à cette occasion, commettent fréquemment des abus des droits humains. « Ce système parallèle et illégitime de taxes, de laissez-passer et de barrages institué par les FN ne fait que favoriser la corruption. C’est de fait une économie de guerre qui retarde la réunification du pays » affirme Patrick Alley, directeur de Global Witness. En juin 2007, Global Witness avait publié le rapport « Chocolat chaud : comment le cacao a alimenté le conflit en Côte d’Ivoire », qui dénonçait notamment la stratégie employée par les FN pour se procurer environ 30 millions de dollars par an en taxant le cacao transitant par le nord. Un an après y avoir signé un accord politique, le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, et son Premier Ministre, Guillaume Soro, se retrouvent aujourd’hui à Ouagadoudou au Burkina Faso pour évaluer les progrès dans l’application de l’accord. En dépit de cet accord, du démantèlement de la zone de confiance, et du progressif redéploiement de l’administration nationale sur l’ensemble du territoire ivoirien, les FN continuent d’administrer le nord de la Côte d’Ivoire, comme ils le font depuis 2002. Global Witness appelle Guillaume Soro, en sa qualité de Premier Ministre et Secrétaire Général des Forces Nouvelles (FN), à mettre fin à ce système d’extorsion. « Toutes les taxes perçues par les FN dans cette zone devraient être abolies, les recettes générées par toutes ces taxes divulguées et des informations sur la façon dont cet argent a été utilisé jusqu’à présent publiées. Finalement, l’entièreté des taxes collectées à ce jour devrait être reversée à l’Etat, lequel se doit d’être transparent dans son utilisation de cet argent », précise Patrick Alley. Note à l’attention des équipes de rédaction Global Witness est une organisation non gouvernementale indépendante qui enquête sur les liens entre l’exploitation des ressources naturelles, les conflits et la corruption, et qui mène des campagnes dans ce domaine. Le rapport « Chocolat chaud : comment le cacao a alimenté le conflit en Côte d’Ivoire » peut être consulté dans son intégralité à l’adresse Après l’élection de Laurent Gbagbo à la présidence en octobre 2000, d’anciens membres du personnel de l’armée, mécontents, ont lancé une tentative de coup d’État en septembre 2002 dans l’espoir de renverser le président, ce qui a entraîné la division de facto du pays. La Côte d’Ivoire est le plus gros producteur mondial de cacao destiné à l’industrie chocolatière. La zone de confiance est une zone démilitarisée entre la zone nord aux mains des rebelles FN et la zone sud, contrôlée par le gouvernement. Pour tout renseignement complémentaire, contacter : En France : Maria Lopez +33 (0) 6 84 03 24 05 |
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