![]() |
Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne |
Accueil | Qui sommes nous ? | Actualité | Dossiers | Pays | Liens
|
Derniers articles : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Voir également : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Site(s) web : ![]() ![]() |
PCQVP exhorte les autorités gabonaises à l’abandon des charges à l’encontre des militants libérés 19 janvier 2009 - http://www.publishwhatyoupay.org/ Le gouvernement gabonais devrait retirer l’ensemble des charges à l’encontre des militants de la société civile sous le coup d’accusations non fondées et garantir leurs droits, a déclaré Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), une coalition internationale qui encourage les citoyens à exiger de leurs gouvernements davantage de transparence dans la gestion des ressources issues des industries minières, gazières et pétrolières. Les membres de PCQVP Gabon Marc Ona et George Mpaga ont été inculpés de "détention d’un document en vue de propagande" et de "propagande orale ou écrite en vue d’incitation à la révolte contre l’autorité de l’Etat". Ces délits sont passibles de peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. MM. Ona et Mpaga ont été arrêtés le 31 décembre 2008 ainsi que Grégory Ngbwa Mintsa, un fonctionnaire, et Gaston Asseko et Dieudonné Koungou, deux journalistes qui sont eux-aussi inculpés pour les mêmes délits. Les prévenus ont passé douze jours en détention dans des conditions bien en deçà des normes internationalement acceptées et sans accès à des sanitaires ou des soins médicaux. Ils ont été libérés le 12 janvier suite à une vague de protestations internationales contre leur arrestation. Koungou avait été libéré une semaine auparavant, alors qu’il se trouvait encore en garde à vue. Les chefs d’inculpation retenus résultent de la publication début décembre sur un blog politique, d’une lettre ouverte critiquant le Président gabonais Omar Bongo. La lettre avait été envoyée à des centaines de personnes, notamment des journalistes et des militants de la société civile. Maître Ruphin Nkoulou Ondo, un avocat assurant la défense des prévenus, nie l’implication de ses clients dans la diffusion de cette lettre dont ils ne sont ni les auteurs, ni les signataires. “Les chefs d’inculpation à l’encontre de mes clients sont dénués de tout fondement et l’enquête préliminaire n’a pu trouver aucun élément à charge”, a expliqué Maître Nkoulou Ondo. Thierry Lévy, un avocat basé à Paris mandaté par les familles des prévenus, a été empêché de se rendre au Gabon le 8 janvier en violation de la convention franco-gabonaise sur l’entraide judiciaire. Maître Lévy devrait se rendre à Libreville dans les prochains jours afin de se joindre à la défense des cinq inculpés. M. Ona est un militant au franc-parler qui a contribué au débat public sur la corruption et la transparence des revenus extractifs au Gabon, pays riche en ressources pétrolières. Il siège au sein du comité national chargé de la mise en oeuvre de l’Initiative de Transparence des Industries Extractives (ITIE) aux côtés des représentants du gouvernement et a joué un rôle actif dans l’avancement de cette initiative d’envergure internationale depuis son introduction Gabon. Cet épisode judiciaire est le dernier incident d’une longue campagne de harcèlement orchestrée par les autorités gabonaises à l’encontre de la société civile indépendante. En janvier 2008, 22 ONG, dont PCQVP Gabon et Brainforest, une organisations dirigée par M. Ona, ont été suspendues et leur statut juridique gelé. Grégory Ngbwa Mintsa est partie civile dans une plainte récemment introduite à Paris portant sur la manière dont un important patrimoine mobilier et immobilier a été acquis en France par trois Chefs d’Etat Africains dont le Président Bongo. “Nous saluons la libération des cinq détenus, mais elle ne constitue nullement une fin en soi," a déclaré la Coordinatrice Internationale de PCQVP, Radhika Sarin. “Ainsi que le cas de Marc Ona le démontre, quiconque ose s’exprimer publiquement risque d’être l’objet d’intimidations à tout moment. Ces menaces constituent un affront aux principes de l’ITIE et les institutions ainsi que les gouvernements qui soutiennent l’initiative doivent en tirer les conclusions qui s’imposent.” PCQVP invite la communauté internationale à suivre de près la situation des militants inculpés au Gabon et exiger le retrait de toutes les charges à leur encontre. PCQVP prie le gouvernement gabonais de respecter les droits de tous ses citoyens de s’exprimer librement et l’exhorte à garantir leur protection et sécurité. Contacts Presse : ![]() ![]() |
Accueil | Qui sommes nous ? | Actualité | Dossiers | Pays | Liens |
Copyrights | 2022 | liberationafrique.org |