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Détentions arbitraires dans le camp de Nagade 9 avril 2005 - http://www.lddh-djibouti.org/ Dans la matinée du vendredi 8 avril 2005, des cadres et militants de l’Union pour l’Alternance Démocratique (UAD) s’étaient rassemblés à l’avenue Nasser devant le siège de l’UDJ, pour appuyer le mot d’ordre de boycott actif des élections mascarades. Aux environs de 11h30, les éléments de la Force Nationale de Police (FNP) ont commencé à violemment les charger à coups de gaz lacrymogènes ; des tirs de balles réelles auraient même été entendus. Suite à cette charge, la Police a fracturé la porte du siège de l’UDJ et a raflé tous ceux qui s’y trouvaient.C’est ainsi qu’une centaine de militants de l’UAD se trouvent encore incarcérés au camp de Nagad. Inquiète quant à leurs conditions déplorables de détention, la LDDH s’est adressée aux responsables de la Police Urbaine, car eau et nourriture rapportées par les familles leur ont été refusées. L’assistance d’un avocat leur a également été refusée. Le commandant de la Police Urbaine a alors affirmé attendre des instructions d’en haut lieu. Lesquelles tardent apparemment à venir, puisque la libération de ces détenus n’est pas à l’ordre du jour, d’autant plus que des instructions aux aspects humiliants et incompréhensibles, qui consistent à exiger, les empreintes digitales et photos, comme pour les réfugiés et/ou immigrés en transits dans ce Camp avant les expulsions vers la frontière de leur pays d’origine. De tels mesures sont inadmissibles pour des citoyens(nes) djiboutiens(nes). Faut-il s’attendre, à cette allure, que tout opposant pourrait être arbitrairement sujet à des expulsions venus d’En Haut ? La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mettre fin à de telles détentions. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) reste très inquiète de la situation politique, qui se dégrade en République de Djibouti suite aux résultats désastreux des dernières élections et lance un Appel à tous les Défenseurs des Droits de l’Homme pour faire pression. |
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