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Urgence d’une protection internationale effective pour les populations civiles soudanaises et tchadiennes 22 juin 2007 - http://www.fidh.org/ A l’occasion de la 9ème conférence de l’Union Africaine (Accra, Ghana), et de la réunion ACP-UE (Wiesbaden, Allemagne), quatre conférences de presse seront organisées le 27 juin 2007 à Accra (Ghana), au Caire (Egypte), à Wiesbaden (Allemagne), et à N’Djamena (Tchad), afin de sensibiliser la communauté internationale sur la persistance des violations graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire au Darfour et au Tchad, et de présenter les préoccupations et recommandations de la mission de la FIDH. Une mission de la FIDH, et à travers elle ses organisations affiliées au Tchad et au Soudan, (Ligue tchadienne des droits de l’Homme, Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme ; Sudan Organisation Against Torture), et ses organisations partenaires du Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) et de l’Union inter-africaine des droits de l’Homme (UIDH), s’est rendue à l’Est du Tchad, du 13 au 23 juin 2007, dans les camps de réfugiés soudanais de Gaga, Farchana et Bredjine. Via des témoignages de réfugiés nouvellement arrivés dans le dernier camp ouvert de Gaga (arrivés entre janvier et mai 2007), la délégation de la FIDH peut affirmer la persistance ces derniers mois de violations graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire au Darfour : les attaques des janjawids sont récurrentes dans les villages soudanais proches de la frontière avec le Tchad, elles sont perpétrées avec la complicité des forces soudanaises de sécurité, en toute impunité. Des témoignages concordant dénoncent des raids de 20 à 60 personnes fortement armées, à dos de chameaux et de chevaux, destinés à prendre de force les biens des villageois. Toute personne s’opposant aux pillages s’expose à des actes de torture voire d’exécution. Effrayées, harcelées quasi quotidiennement, les populations fuient pour se rendre dans les camps au Tchad. La mission a pu également recueillir dans les camps des témoignages de nouveaux réfugiés soudanais ayant déjà fui les attaques de janjawids appuyés par les forces militaires gouvernementales soudanaises entre 2003 et 2005, pour s’installer à la frontière dans les camps de déplacés soudanais ou du côté tchadien. Ceux-ci confirment la multiplication depuis 2006 d’attaques janjawids à la frontière soudanaise et d’incursions janjawids au Tchad accompagnées d’exécutions sommaires, de violences sexuelles et de pillages perpétrés devant la force d’intervention de l’Union africaine et des forces tchadiennes de sécurité impuissantes. En mai 2006, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a recensé 235.574 réfugiés soudanais au Tchad. Par ailleurs, les organisations humanitaires ont alerté la mission de la FIDH de la présence d’environ 140.000 personnes déplacées à l’Est du Tchad du fait de la grande insécurité qui prévaut depuis octobre 2006 dans cette région : incursions janjawids, conflits entre l’armée tchadienne et les rebelles tchadiens, conflits inter-ethniques attisés par l’insécurité sous-régionale. La situation humanitaire des personnes déplacées laissées à la faible assistance des autorités tchadiennes est extrêmement précaire. Selon un chef de bloc du camp de réfugiés soudanais de Bredjine, « Au lieu de nous protéger, le gouvernement soudanais nous a tué. Nous avons dû fuir notre propre pays pour nous rendre au Tchad. Nous voulons revenir chez nous et reprendre notre terre mais l’insécurité nous en empêche. Les forces de l’Union africaine sont incapables de nous protéger. Nous voulons une force internationale. Nous souhaitons que les criminels rendent compte devant la justice internationale ». Ce témoignage reflète les vues et demandes exprimées par les autres chefs de blocs de camps de réfugiés rencontrés par la mission. Considérant l’extrême insécurité à laquelle est confrontée la population civile au Darfour et à l’Est du Tchad, nos organisations 1. Condamnent
2. Appellent
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