Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne |
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Forum Social Congolais :http://www.forum-social-rdc.org/
Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption :Forêts du Congo - Greenpeace : Journaliste En Danger - Afrique Centrale : Dernier(s) document(s) : Une part équitable pour le Congo ! - Les partenariats public-privé dans le secteur minier en RDC : facteurs de développement, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ? - 13 mars 2007 (PDF - 924.6 ko) La dette extérieure et le financement du développement de la RD Congo - Défis et perspectives pour le nouveau gouvernement démocratiquement élu - par Arnaud Zacharie, CNCD - 24 février 2007 (PDF - 423 ko) Une corruption profonde : Fraude, abus et exploitation dans les mines de cuivre et de cobalt du Katanga - Un rapport de - 5 juillet 2006 (PDF - 2.8 Mo) La réforme du secteur du diamant en RDC - Un rapport de - 14 juin 2006 (PDF - 802.7 ko) L’État contre le peuple - La gouvernance, l’exploitation minière et le régime transitoire en République Démocratique du Congo - Un rapport de l’Institut néerlandais pour l’Afrique australe (NiZA) - 11 mai 2006 (PDF - 1.6 Mo) The State vs. the people - Governance, mining and the transitional regime in the Democratic Republic of Congo - A report by Fatal Transactions - 27 mars 2006 (PDF - 2.7 Mo) La paix sous tension : dangereux et illicite commerce de la cassitérite dans l’Est de la RDC - Un rapport de - 2 juillet 2005 (PDF - 2.1 Mo) Le Fléau de l’or - Un rapport d’Human Rights Watch - 2 juin 2005 (PDF - 4.1 Mo) |
la Banque mondiale finance une entreprise impliquée dans l’exploitation illégale de la forêt 30 août 2007 - http://www.greenpeace.org/ Selon les informations de Greenpeace, la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe Banque mondiale, finance directement OLAM international, une entreprise lourdement impliquée dans le commerce de bois illégal. Greenpeace demande à l’institution financière internationale d’assainir de toute urgence son implication dans le secteur forestier. En France, ce double standard, velléité de protection affichée, mais participation effective à la destruction, est aussi une réalité. « Si la main gauche de la Banque mondiale se lève pour appeler à sauver les forêts tropicales du Congo, la droite participe à leur destruction » déclare Susanne Breitkopf, chargée de campagne forêts de Greenpeace à Washington. « Au lieu de financer le pillage de la seconde forêt tropicale de la planète, la Banque mondiale devrait investir d’urgence dans le renforcement de l’application de la loi forestière afin de contrôler la destruction massive et illégale dont se rendent coupables les exploitants forestiers. » Début août, les autorités de la province de Bandundu, en République démocratique du Congo, ont saisi des cargaisons de bois illégal abattu par OLAM. Selon le Ministre local de l’Environnement et des forêts, M. Coco Pembe, il s’agit de bois coupé par des entreprises dont les permis d’exploitation ont expiré. Dans son rapport d’avril 2007, Greenpeace détaillait les habitudes récurrentes d’OLAM consistant à acheter du bois à des compagnies tierces, opérant en dehors de la légalité, et dont les opérations forestières destructrices provoquent des conflits sociaux, des dommages environnementaux massifs ainsi que d’importantes pertes de revenus pour l’Etat. En décembre 2003, la SFI a investi 15 millions de dollars dans OLAM. En 2004, une garantie partielle de 50 millions de dollars supplémentaires a aussi été approuvée. Cependant, malgré les évidences, la Banque mondiale nie toute implication de la SFI dans le secteur forestier en RDC, affirmant sur son site que « la Banque ne finance l’exploitation forestière nulle part en Afrique. Nous recommandons au gouvernement de RDC de ne pas étendre les activités d’exploitation industrielle de la forêt. » Greenpeace demande à la France d’intervenir auprès de la Banque mondiale afin que la SFI fasse preuve de plus de responsabilité. Pour Greenpeace, l’affaire remet en cause l’efficacité des standards de performance de la SFI, qui prétend avoir fixé de nouvelles normes internationales pour des opérations bancaires durables, adoptées par un certain nombre de banques privées depuis leur lancement, en 2006. « Le double standard de la Banque mondiale, velléité de protection d’un côté, destruction de l’autre, est malheureusement aussi une réalité de la politique française en Afrique » explique Grégoire Lejonc, chargé de campagne forêts africaines pour Greenpeace France. « En ne faisant qu’exprimer sa préoccupation pour l’avenir des forêts du Bassin du Congo, lors de sa visite au Gabon en juillet dernier, le Président de la République ne remet pas en cause l’appui financier aux exploitants forestiers, via l’Agence Française de Développement. En matière de coopération, il est plus que temps de s’engager sur la voie d’une politique de rupture basée sur l’appui à la création d’un réseau d’aires naturelles protégées et l’émergence de sociétés civiles fortes. » |
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