Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne |
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Derniers articles : La biopiraterie contre le développement - - - 8 mai 2008 Clôture du forum sur les ressources humaines en santé : Act Up-Paris déplore l’absence d’engagements concrets - - 5 mars 2008 Closing of Global Forum on Human Resources for Health: no concrete commitment has been made yet - - 5 March 2008 Tamiflu générique : plus le temps de discuter, Roche doit agir - - 22 octobre 2005 Les pays africains font les frais de l’accord problématique de Novartis avec l’OMS - - 25 avril 2005 Voir également : VIH - SIDA : AucunE responsable politique françaisE à la conférence mondiale contre le sida VIH - SIDA : Budget sida en Afrique : Sarkozy va t-il se plier au nihilisme budgétaire de Fillon ? VIH - SIDA : Le G8 renoncerait à l’accès universel au traitement d’ici 2010 : une volte-face criminelle VIH - SIDA : The G8 gives up on universal access to treatment for 2010: a criminal turnaround Afrique du Sud : Rural community of South Africa stands up against pelargonium-patents and biopiracy Cameroun : Sida au Cameroun : combien coûtent nos vies ? VIH - SIDA : Le sida reste la première cause de mortalité en Afrique VIH - SIDA : Eric Woerth veut retirer les traitements à 7 000 malades du sida des pays pauvres Afrique Australe : Global call to action for the 38th Annual Union World Conference on Lung Health VIH - SIDA : Nicolas Sarkozy ment, et met des millions de malades en danger de mort VIH - SIDA : UNITAID un an après : succès, lenteurs et dangers VIH - SIDA : Fonds mondial sida : les reniements de N. Sarkozy priveraient de traitement 15 000 malades Afrique du Sud : Declaration of the Civil Society Jobs and Poverty Conference VIH - SIDA : G8 et SIDA : le G8 trahit, Sarkozy impuissant Sommet du G8 : De « nouvelles » annonces pour camoufler l’échec global du sommet Commission Nord-Sud d’Act Up Paris : Health Global Access Project (GAP) : National Education Health and Allied Workers Union - NEHAWU : Dernier(s) document(s) : Personnel de santé au Sud : Pénurie mortelle - Brochure de campagne d’Agir Ici - 10 mai 2006 (PDF - 1.6 Mo) |
Les labos ou les malades : à l’OMS, Bachelot et Kouchner doivent choisir 22 mai 2008 - Entre laisser faire l’industrie pharmaceutique et permettre aux malades de se soigner au Sud, Bachelot et Kouchner doivent prendre leurs responsabilités à l’assemblée générale de l’OMS. Ce jeudi 22 mai 2008, se tient à Genève l’Assemblée Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé (AMS), où ont lieu des négociations sur l’accès aux médicaments. Dans le cadre de ces débats, l’Union Européenne et la France, aux côtés des laboratoires pharmaceutiques, s’opposent aux demandes des pays pauvres concernant les génériques. Act Up-Paris appelle Roselyne Bachelot et Bernard Kouchner à choisir le camp des malades plutôt que celui des multinationales dans le cadre de ces négociations internationales sur la santé dans le monde. Depuis le 19 mai, l’Assemblée Mondiale de la Santé se penche sur une résolution concernant l’accès aux médicaments et la propriété intellectuelle. Deux camps s’opposent : celui des pays industrialisés et des laboratoires pharmaceutiques, et celui des pays pauvres, qui font face à une situation dramatique où des millions de personnes n’ont pas accès aux médicaments en raison de prix trop élevés. La France et l’Union Européenne défendent dans ces négociations une des principales exigences de l’industrie pharmaceutique. Celle-ci cherche à imposer une nouvelle forme de monopole sur les médicaments qui viendrait s’ajouter à celle de brevets. Cette nouvelle forme de monopole est appelée data exclusivity. « Le Data exclusivity est l’une des exigences sur laquelle l’Union Européenne est la plus déterminée pour ces négociations sur la propriété intellectuelle et l’accès aux médicaments », déclarait Mme Seljak, chef slovène de la délégation de l’Union Européenne à l’OMS. Or, pour les pays pauvres présents à l’OMS, le data exclusivity constitue une grave menace pour l’accès aux médicaments. « Il faut comprendre, avec les monopoles actuels, les médicaments sont déjà trop chers pour la plupart des pays en développement » explique M. Chawdhry de la délégation indienne à l’OMS. « L’urgence sanitaire exige au contraire de limiter les monopoles, et de développer la concurrence des médicaments génériques. S’il fallait aller en sens inverse, et ajouter une nouvelle forme de monopole en plus des brevets, des millions de malades supplémentaires se retrouveraient dans l’incapacité de se soigner. » La position pro-laboratoire tenue par l’UE tient peut-être à ce que ce soit la Direction Générale-Commerce de la Commission Européenne, et non pas la Direction Générale-Santé, qui soit en charge de négocier pour l’UE sur ces questions de santé mondiale. Or, ce sont les Etats Membres de l’UE, dont la France, qui ont choisi de déléguer cette responsabilité à la DG-Commerce plutôt qu’à la DG-Santé. La France ne doit pas se rendre complice d’une telle politique pro-labos et anti-malades. Roselyne Bachelot et Bernard Kouchner ont jusqu’à demain soir, date prévue de fin des négociations OMS sur l’accès aux médicaments, pour intervenir auprès de la Commission Européenne, afin que les enjeux sanitaires et humanitaires prévalent sur les desiderata des laboratoires. |
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