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Pour le CADTM, la RD Congo doit suspendre immédiatement le remboursement de la dette pour faire face à la crise économique mondiale 11 janvier 2009 - Face à la crise économique mondiale, dont les grands médias analysent surtout les impacts dans les pays développés, le CADTM veut rappeler que les dégâts sont très importants au Sud. La baisse drastique du prix des matières premières, liée à la crise actuelle, affecte directement l’économie des pays du tiers-monde qui ont été forcés par le FMI et la Banque mondiale de se spécialiser dans quelques produits d’exportation afin de se procurer les devises nécessaires au remboursement de la dette. Le cas de République démocratique du Congo (RDC) est emblématique. Ses réserves de change, obtenues grâce aux exportations (coltan, cassitérite, cobalt, cuivre...), sont passées de 201,7 millions de dollars en novembre 2008 à environ 50 millions de dollars aujourd’hui. Selon le FMI, ces réserves de change de la RDC risquent même de s’épuiser totalement dans six mois [1]]. Dès lors, le CADTM appelle l’Etat congolais à prendre des mesures urgentes, comme la suspension unilatérale du remboursement de sa dette, afin de donner la priorité aux besoins humains fondamentaux de sa population. Rien ne saurait empêcher l’Etat congolais de s’engager dans cette voie, seule issue socialement acceptable aujourd’hui. En effet, malgré les effets d’annonce concernant l’aide au développement et de supposés effacements de dette, le service de la dette pour la seule année 2009 s’élève à 142 millions de dollars, privant ainsi les Congolais de ressources vitales pour la paix et le développement. Alors que ce pays regorge de ressources naturelles, le budget 2009 est d’à peine 5 milliards de dollars [2]] pour une population d’environ 60 millions d’habitants, soit l’équivalent de la France dont le budget est de 383 milliards d’euros (plus de 500 milliards de dollars). Rajoutons que ce maigre budget de la RDC ne tient pas compte des effets néfastes de la crise économique mondiale qui vient de la frapper de plein fouet. Face à cette crise dont la responsabilité incombe aux fondements mêmes d’un système capitaliste dérégulé promu avec brutalité par les grands créanciers, l’Etat congolais doit cesser définitivement de rembourser une dette odieuse et largement immorale, et cesser également de se soumettre aux injonctions pernicieuses du FMI et de la Banque mondiale qui ont mené les pays du Sud dans l’impasse actuelle. En effet, le dogme néolibéral imposé à l’échelle planétaire depuis plus de 25 ans, et qui a fait la preuve de son échec en terme de développement humain, est toujours imposé vigoureusement aux pays en développement fortement endettés : privatisation des entreprises publiques opérant dans les secteurs stratégiques comme l’accès aux ressources naturelles, licenciements massifs dans la fonction publique, réduction drastique des dépenses sociales, ouverture totale des marchés par la suppression des barrières douanières, interdiction de contrôler les mouvements de capitaux… Le CADTM tient à rappeler qu’une telle suspension du remboursement de la dette est parfaitement légale. En effet, les pouvoirs publics disposent de nombreux arguments juridiques comme l’état de nécessité ou la force majeure [3] pour refuser de rembourser une dette qui viole les droits humains fondamentaux, tels que les droits à l’alimentation, à l’eau potable, à la santé ou encore à l’éducation. Rappelons que la dette congolaise est en grande partie odieuse |4| puisqu’elle est issue de la dictature de Mobutu avec la complicité des puissances occidentales. Dans ces conditions, son annulation pure et simple est une exigence minimale. Le CADTM demande donc aux pouvoirs publics congolais de : suspendre immédiatement le paiement du service de la dette pour 2009 et réaliser un audit pour identifier toutes les dettes illégitimes afin de les déclarer nulles, reprendre le contrôle de ses ressources naturelles à l’instar de certains pays d’Amérique latine (Bolivie, Venezuela et Equateur [4]]) pour qu’elles profitent enfin au peuple congolais, rejeter les politiques imposées par le FMI et la Banque mondiale comme le nouvel accord triennal au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du FMI [5]]. Contacts :
[1] <span class="base64" title='WzxhIGhyZWY9IiNuaDIiIG5hbWU9Im5iMiIgY2xhc3M9InNwaXBfbm90ZSIgdGl0bGU9Ik5vdGVzIDIiPjI8L2E+XSA=' ></span>[radiookapi->http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=21635&da=&hi=0&of=24&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst <span class="base64" title='WzxhIGhyZWY9IiNuaDMiIG5hbWU9Im5iMyIgY2xhc3M9InNwaXBfbm90ZSIgdGl0bGU9Ik5vdGVzIDMiPjM8L2E+XSA=' ></span>Voir la brochure CADTM « [A qui profitent les richesses du peuple congolais - Pour un audit de la dette congolais->http://www.cadtm.org/texte.php3?id_article=2599" class="spip_out">congoforum » [4] [Dette illégitime : l’actualité de la dette odieuse. Position du CADTM->http://www.cadtm.org/IMG/article_PDF/article_3637.pdf [5] [Les ressources naturelles, biens communs de l’humanité->http://www.cadtm.org/spip.php ?article3976 |
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