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25/29 février 2008 Une répression sanglante à huis clos 19 février 2009 - Un an après la répression des manifestations de février 2008 par les autorités camerounaises, l’Observatoire national des droits de l’Homme du Cameroun (ONDH) publie son rapport sur ces événements : « Cameroun - 25/29 février 2008 - une répression sanglante à huis clos ». Ce rapport est la synthèse des enquêtes et entretiens menés par plusieurs associations camerounaises, membres de l’ONDH, avec l’appui de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) - Littoral et de l’ACAT - France. Face à l’ampleur du mouvement social des 25 au 29 février 2008, les forces de sécurité se sont livrées à une répression sanglante en tirant à balles réelles sur les manifestants et en exécutant sommairement plusieurs personnes. Au moins 139 personnes ont trouvées la mort durant ces quatre jours. Plusieurs milliers d’autres personnes ont été arrêtées arbitrairement, détenues illégalement et jugées de manière inique. Un grand nombre d’entre elles ont été victimes de traitements cruels, inhumains ou dégradants au cours de leur arrestation et de leur détention dans les locaux des unités de gendarmerie et de police. Plusieurs journalistes et défenseurs des droits de l’Homme qui avaient alors tenté d’alerter la communauté internationale sur ces violations des droits de l’Homme avaient alors fait l’objet d’actes d’intimidation. Un an après ces événements, aucune commission d’enquête n’a été constituée afin de rechercher la vérité et d’établir les responsabilités sur ces quatre journées de violences, aucun élément des forces de sécurité n’a fait l’objet de sanctions ni de poursuites judiciaires. Même si la situation semble aujourd’hui stable au Cameroun, la brutalité dont ont fait preuve les forces de sécurité en février 2008 et l’impunité qui en a résulté montrent que le Cameroun n’est pas un véritable État de droit, préalable pourtant indispensable à la construction d’un avenir plus stable dans le pays. Face à cette situation, l’ONDH appelle le gouvernement du Cameroun à : Diligenter une enquête judiciaire sur les violations graves des droits de l’Homme commises fin février 2008, afin que les responsables soient jugés et condamnés conformément à la loi. Relâcher immédiatement toutes les personnes qui sont encore en détention et qui ont été arbitrairement arrêtées, illégalement détenues, ou injustement condamnées pendant et après les évènements de fin février 2008. Veiller à ce que les victimes reçoivent des réparations adaptées. Assurer une meilleure protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, pour créer un environnement propice. L’ONDH appelle également la communauté internationale, notamment à la France et à l’Union européenne à appeler le gouvernement camerounais à : Créer une commission d’enquête judiciaire, chargée d’enquêter sur les exactions commises durant et après les manifestations de fin février 2008. Indemniser les familles des victimes des événements de fin février 2008. Enfin, l’ONDH appelle le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme et la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples à : Déployer des rapporteurs spéciaux et des groupes thématiques afin de recueillir les informations sur les violations des droits de l’Homme commises fin février 2008 devant permettre l’établissement de la vérité, de la justice et des réparations pour les victimes. Voir le rapport en ligne. |
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