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Multinationales - Pillage des ressources


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Diamants de la guerre - - 14 février 2005


Voir également :


Corruption - Biens mal acquis : Biens mal acquis des dictateurs : une information judiciaire doit être ouverte
Zambie : Vedanta Undermining Development in Zambia?
Soudan : Darfour : Pas de commerce avec la mort
République démocratique du Congo : L’examen des contrats miniers du Congo entaché par un manque de transparence
République démocratique du Congo : Review of Congo mining contracts marred by lack of transparency
République démocratique du Congo : Pour que les Congolais profitent des ressources minières de leur pays
Mali : L’exploitation minière et les droits humains
FMI et Banque mondiale : Groups urge World Bank to strengthen guidelines for controversial mining projects
République démocratique du Congo : la Banque mondiale finance une entreprise impliquée dans l’exploitation illégale de la forêt
Congo : La Haute Cour bloque une tentative du fils du Président du Congo d’ensevelir des révélations sur des paiements ‘secrets’
Françafrique : Sarkozy en Afrique : chevalier blanc ou nouvel homme de l’ombre ?
République démocratique du Congo : La Banque Européenne d’Investissement (BEI) approuve un prêt pour un projet minier très contesté au Congo
République démocratique du Congo : 1ère édition du forum social congolais : les engagements des mouvements sociaux
République démocratique du Congo : Les victimes du massacre de Kilwa privées de justice
République démocratique du Congo : Victims of Kilwa massacre denied justice by Congolese military court


Site(s) web :

Collectif Total (ex-Elf) ne doit pas faire la loi ! :

Eclairage critique du projet pétrolier Tchad-Cameroun :
Forests Monitor :
Publish What You Pay Campaign :
Fatal Transaction :
Global Witness - Resources, Conflict and Corruption :

Oilwatch Africa :
Sherpa :
European Coalition on Oil in Sudan (ECOS) :
Forêts du Congo - Greenpeace :
Groupe de Recherches Alternatives et de Monitoring du projet Pétrole Tchad- Cameroun :
Grévistes de la Mine d’or de Morila :
Mine Watch Zambia :
Transparency International :


Dernier(s) document(s) :

Looting Africa : Some Facts and Figures - By Tax Justice Network for Africa - 1er janvier 2007 (PDF - 147.3 ko)
Broken vows : Exposing the “Loupe” Holes in the Diamond Industry’s Efforts to Prevent the Trade in Conflict Diamonds - A Report by - mars 2004 (PDF - 1.9 Mo)
Bottom of the Barrel - Africa’s Oil Boom and the Poor - A Report by CRS - juin 2003 (PDF - 1 Mo)
Mugged : Poverty in your coffee cup - A Report by - 2002 (PDF - 1.2 Mo)

Commerce illégal des bois tropicaux
La France doit impérativement exiger l’interdiction

15 décembre 2005
- http://www.greenpeace.org/


Le 15 décembre à Paris, Greenpeace déversait trois tonnes de bois produit par les compagnies forestières Rougier/SFID et Patrice Bois, impliquées dans l’exploitation illégale, devant les portes du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Des fausses dépouilles de gorilles écrasés par les sciages illustraient la perte de la biodiversité, et deux portiques figurant des mémoriaux aux forêts africaines ont été déployées autour des portes du ministère.

Avec ce tableau assez sombre, Greenpeace entend dénoncer la permissivité des législations françaises, autant qu’européennes, concernant l’entrée sur nos territoires de produits bois exportés par des compagnies ayant déjà été impliquées dans des activités illégales d’exploitation et de commerce de bois tropical, comme celles aujourd’hui montrées du doigt.

L’exemple de ces compagnies est assez représentatif de la situation actuelle de ce commerce florissant. Titres d’exploitations suspendus depuis 1999, prélèvement de troncs en dehors des zones autorisées ou d’essences non autorisées, ces deux compagnies ont souvent été épinglées ou questionnées pour leurs activités, celles de leurs filiales ou de leurs partenaires.

Chaque semaine, des bateaux en provenance d’Afrique, d’Amazonie ou d’Asie du Sud-Est, chargés de bois de source illégale (grumes ou sciages), entrent sur le territoire européen. Le 7 décembre dernier, au port de Sète en France, Greenpeace documentait l’arrivée d’un bateau en provenance du Cameroun avec à son bord des sciages produits par la compagnie italienne Patrice Bois connue pour ses infractions répétées à la législation forestière camerounaise. Parvenu sur notre territoire, ce bois est considéré comme légal au regard de l’absence de loi française ou européenne concernant le commerce illégal, et peut donc être vendu librement dans les magasins.

Le plan d’action européen de lutte contre le commerce illégal de produits bois, baptisé FLEGT (pour Forest Law Enforcement Governance and Trade) et présenté au Conseil de l’Agriculture de juillet 2004, ne comporte pas de critères suffisamment stricts pour assurer une réelle avancée vers l’interdiction des imports de bois de sources illégales sur le territoire européen. « Alors que l’Angleterre et la Belgique sont pro-actifs pour lutter contre le commerce illégal de produits bois, la France hésite et tergiverse à l’image de la Commission européenne, pour élaborer une législation qui interdise enfin le commerce illégal de produits bois » déclare Ludovic Frère, chargé de campagne Forêts à Greenpeace France.

« Au lieu d’agir de manière décisive face à une crise sociale et écologique aggravée par leurs achats de bois tropical et leur soutien à une industrie destructrice, la France et l’Union européenne focalisent leur attention sur des accords de partenariat "volontaire". Ensuite, ils vont signer ces accords avec des ministres africains qui bricolent des permis d’exploitation "hors la loi" : peut-on prétendre que le problème de l’exploitation illégale et du commerce lié sera ainsi réglé ? Face à ces crimes forestiers privés et publics il faut d’abord et surtout une loi. » s’insurge Illanga Itoua, chargée de la campagne Forêts africaines.

Voir le dossier Exploitation forestière illégale au Cameroun : l’action du gouvernement français détruit la forêt tropicale »




Contact : Illanga Itoua, chargée de la campagne Forêts africaines pour Greenpeace - 06 30 23 52 78 ou 01 44 64 03 75 - Service de la communication 01 44 64 02 02 (standard)



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