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Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne |
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Déclaration de Cancún Les milliers de solutions se trouvent entre les mains des peuples Mieux vaut aucun accord qu’un mauvais accord 9 décembre 2010 - http://www.viacampesina.org Nous, membres de La Via Campesina de plus de 30 pays du monde entier, nous sommes unis dans nos milliers de luttes à Cancún pour exiger de la part du Sommet sur le Changement climatique (COP 16), la justice environnementale et le respect de notre Mère Terre, tout en dénonçant les essais ambitieux des gouvernements, en particulier de ceux du Nord, de commercialiser tous les éléments essentiels à la vie au bénéfice des transnationales et en faisant connaître les milles solutions visant à refroidir la planète et à freiner la dévastation environnementale qui aujourd’hui menace très sérieusement l’humanité. Dans le principal espace de mobilisation, le Forum alternatif mondial pour la Vie, la Justice sociale et environnementale, nous avons organisé des ateliers, des assemblées, des réunions avec nos alliés et une action globale que nous avons dénommée « Mille Cancúns ». Cette action a eu une répercussion sur toute la planète et jusqu’aux salles même du Moon Palace de la COP 16. Le 7 décembre, notre lutte s’est exprimée lors d’une marche de milliers de membres de La Via Campesina accompagnés du peuple Maya de la péninsule mexicaine et de milliers d’alliés appartenant à des organisations nationales et internationales. La mobilisation vers Cancún avait démarré le 28 novembre avec trois caravanes qui partirent de San Luis Potosí, Guadalajara et Acapulco, pour parcourir les territoires les plus symboliques de la dévastation environnementale et faire connaître les autres résistances et luttes des communautés affectées. L’effort mené par les caravanes l’a été grâce au travail conjoint de l’Assemblée nationale des Victimes environnementales, du Mouvement de Libération national, du Syndicat mexicain des Electriciens et des centaines de communautés et de personnes qui ont ouvert la porte de leur générosité et de leur solidarité. Le 30 novembre, les caravanes arrivèrent à la capitale Mexico, où nous avons organisé un Forum international et une marche en compagnie de milliers de personnes et de centaines d’organisations qui luttent également pour la justice sociale et environnementale. Lors de notre trajet vers Cancún, d’autres caravanes, l’une de Chiapas, les autres d’Oaxaca et du Guatemala, après de longues heures de voyage, se sont jointes à nous à Merida pour une cérémonie à Chichen Itza et arriver finalement à Cancún le 3 décembre où nous avons installé notre campement pour la Vie, la Justice sociale et environnementale. Le lendemain, 4 décembre, nous avons ouvert notre forum et débuté ainsi notre lutte à Cancún même. Pourquoi sommes-nous venus à Cancún ? Les modèles actuels de consommation, de production et de commercialisation ont entraîné la destruction de l’environnement. Les peuples autochtones, les paysans et les paysannes en sont les principales victimes. Nous nous sommes mobilisés vers Cancún et à Cancún pour dire aux peuples du monde que nous avons besoin d’un changement de paradigme de développement et d’économie. Il nous faut transcender la pensée anthropocentrique. Il faut réactiver la cosmovision de nos peuples fondée sur la conception holistique de la relation avec le cosmos, la mère terre, l’air, l’eau et tous les êtres vivants. L’être humain n’est pas le maître de la nature, il n’est qu’une partie de tout ce qui est vivant. Du fait de cette nécessité de régénérer le système, le climat, la mère terre, nous dénonçons :
Nous ne sommes pas d’accord avec la simple idée “d’atténuer” ou “de nous adapter” au changement climatique. Nous avons besoin d’une justice sociale, écologique et climatique, c’est pourquoi nous exigeons :
La Via Campesina en tant qu’organisation représentant des millions de familles de paysans dans le monde préoccupées par la récupération de l’équilibre climatique appelle à :
L’action et à la mobilisation sociale des organisations urbaines et paysannes, à l’innovation, à la récupération des formes ancestrales de vie, à nous unir dans une grande lutte pour sauver notre mère terre qui est notre maison à tous et à toutes contre le grand capital et les mauvais gouvernants. Il s’agit de notre responsabilité historique.
Dès aujourd’hui, nous lançons un appel à l’humanité afin qu’elle agisse immédiatement pour la reconstruction de la vie de toute la nature nourricière, en appliquant le principe du “cosmovivre”. C’est pourquoi, des quatre coins de la planète nous nous sommes levés pour proclamer haut et fort : Arrêtons les dommages causés à notre Terre Mère ! Arrêtons la destruction de la planète ! Arrêtons les expulsions des nos territoires ! Arrêtons la mort frappant les fils et les filles de la Mère Terre ! Arrêtons la criminalisation de nos luttes ! Non à l’accord de Copenhague. Oui, aux principes de Cochabamba.NON à la Redd ! OUI à Cochabamba ! LA TERRE NE SE VEND PAS, ELLE SE RECUPÈRE ET ELLE SE DÉFEND ! GLOBALISONS LA LUTTE, GLOBALISONS L’ESPÉRANCE ! Délégation de la Via Campesina à Cancún, 9 décembre 2010 |
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