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Déclaration du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne n°3/2011 8 juin 2011 - http://cnoscg.blogspot.com/ Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, fidèle à sa mission de veille et d’interpellation, et conformément aux valeurs qu’il défend, notamment en termes de Droits de l’Homme et de Démocratie, tient à exprimer sa vive préoccupation quant aux évènements qui ont émaillé la vie politique et sociale du pays ces trois derniers mois. Le CNOSCG, dans son plan d’action, a défini la promotion et la sauvegarde de l’Etat de Droit comme l’un des axes prioritaires de son action. Ainsi, le CNOSCG rappelle qu’un Etat de Droit est, notamment, un Etat qui se soumet lui-même au Droit et à ses propres lois. Le CNOSCG considère que des progrès significatifs ont été obtenus par les nouvelles autorités, notamment :
Cependant de nombreux évènements et décisions prises par le nouveau pouvoir constituent des obstacles à la mise en place d’un réel Etat de Droit en Guinée, ainsi qu’à la marche vers la démocratie pour laquelle la société civile s’est tant battue ces dernières années. Ainsi, le CNOSCG interpelle le gouvernement, et plus particulièrement le Chef de l’Etat, démocratiquement élu, sur les questions suivantes : Sur les violations des droits de l’Homme et des droits civils et politiques :
Sur les institutions de la République :
Sur la gestion des collectivités territoriales :
Sur la liberté des média
Ainsi, le CNOSCG :
Le CNOSCG tient à avertir le Chef de l’Etat et le Gouvernement que ces évènements et décisions constituent des éléments qui risquent d’installer un climat de méfiance et de suspicion entre les citoyens, les acteurs politiques et l’Etat, et fragiliser ainsi d’avantage le tissu social déjà fortement éprouvé. Enfin, le CNOSCG interpelle le Chef de l’Etat et le gouvernement sur l’absence de chronogramme précis concernant l’organisation des élections législatives, tout en leur rappelant que, pour le bienêtre du pays et des citoyens, ce scrutin doit se tenir d’ici décembre 2011 au plus tard, en évitant de remettre en cause les acquis de l’élection présidentielle. La tenue d’élections législatives libres et transparentes mettra un point final à une période de transition qui n’a que trop duré, et permettra l’instauration d’un vrai débat démocratique, à travers l’émergence d’une majorité et d’une opposition, qui pourront s’exprimer dans un cadre institutionnel clair et légitime. La Guinée, après des années de souffrance, vient d’entrer dans une nouvelle ère de son histoire à travers un processus de démocratisation qui se doit d’amener l’Etat à respecter ses Lois et à se réconcilier avec ses citoyens. Mobilisons nous pour la paix et le développement.Conakry, le 8 juin 2011 |
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