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Voir également :


Habitat : Déclaration Finale du Forum des Déguerpi-e-s dans tous leurs Etats - Bamako
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Déclaration finale du 8ème Forum des peuples de Bandiagara au Mali
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Déclaration de la 7ème édition du Forum des Peuples
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Déclaration du forum de Sikasso 2007
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Déclaration finale du forum des peuples de Gao
Françafrique : Sommet Alternatif Citoyen Afrique-France
Migrations - Réfugié(e)s : La caravane de la dignité contre les barbelés de l’injustice et de l’indifférence
Françafrique : Rencontre de la société civile en contre-point du sommet Afrique-France de Bamako
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : A Fana, les peuples africains avancent dans leur organisation malgré le cynisme du G8
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Un contre-sommet africain de résistance et d’alternative
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Programme du 4e Forum des Peuples
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : Des résistances aux alternatives, les Peuples passent à l’action
Privatisations - Services publics : Setbacks to privatisations across Africa
Forum social mondial de Dakar - février 2011 : 4e édition du Forum des Peuples
Travail - Emploi - Syndicalisme : Graves violations des normes fondamentales du travail au Bénin, au Burkina Faso et au Mali


Site(s) web :

Radio Kayira :
Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD Mali) :
Association Malienne des Expulsés :
Mouvement des sans voix (MSV) :
Forum pour un autre Mali :
Forum des peuples :
http://www.forumdespeuples.org/
Forum social de Bamako - janvier 2006 :
Sommet Alternatif Citoyen Afrique-France :


Dernier(s) document(s) :

Audit citoyen de la dette du Mali (1992-2002) - Par le CAD Mali - 30 novembre 2008 (PDF - 1.2 Mo)
Mali - L’exploitation minière et les droits humains - Rapport de mission internationale d’enquête - FIDH - 19 septembre 2007 (PDF - 360.5 ko)
L’exploitation minière de l’or et les droits de l’Homme au Mali - Un rapport de la FIDH - 28 février 2007 (PDF - 548.1 ko)
Trésor caché ? A la recherche des revenus de l’exploitation aurifère du Mali - Un rapport d’Oxfamamerica - 30 janvier 2007 (PDF - 3.8 Mo)

Déclaration de la Marche Pacifique Organisée par les Travailleurs de l’HUICOMA et les OSC

24 septembre 2009


Nous, travailleurs de HUICOMA, réunis dans notre malheur et plus que jamais solidaires pour la défense de nos droits, avons initié cette marche pacifique avec le Mouvement des sans voix, la CAD-Mali pour dénoncer l’injustice, la répression, l’intimidation que les travailleurs subissent depuis que l’État Malien s’est désengagé de HUICOMA en mai 2005 au profit du groupe Tomota.

Puisque, c’est de HUICOMA dont il est question, par cette déclaration, nous travailleurs de l’Huicoma et notre collectif de soutien, tenons à informer le peuple Malien et l’opinion internationale sur le bradage de cette manne nationale, autrefois le fleuron de l’économie locale et nationale.

HUICOMA, une entreprise qui était nationale, disposant des installations adéquates pour le raffinage d’huile estimée à des coûts de milliards de francs CFA, lors de sa privation est cédée au groupe Tomota à quelques neufs milliards de francs CFA et exonérée d’impôts et de taxes pendant huit ans.

Dans le cahier de charge, le Groupe Tomota devrait prévoir un plan social à tout éventuel licenciement, d’améliorer la qualité du service mais hélas est aujourd’hui le cauchemar des travailleurs. Mais force est de constater que malgré ces avantages accordés, le groupe Tomota, sur 852 travailleurs permanents et 462 saisonniers, licencia dès 2007 plus de 411 travailleurs sans préavis, ni droit et se débarrassa de tous les saisonniers. Au delà de ces purges, la situation sociale qui prévaut aujourd’hui sur les différents sites de l’Huicoma est cauchemardesque parce que le moteur économique (HUICOMA) est en panne.

Nous constatons avec le plus grand regret, la plus grande honte, la grande désolation, que la privatisation de l’Huicoma au lieu d’être un facteur de relance des activités et de cohésion sociale a plutôt provoqué des problèmes qui sont le refus par le gouvernement de payer le plan social et les mesures d’accompagnement à partir de la date du rachat de l’Huicoma, le non respect du cahier de charge qui prévoyait l’investissement, le maintien du personnel, le recrutement de nouveaux agents, ont eu donc comme conséquences aujourd’hui :

- l’emprisonnement des travailleurs pour fin de grève ;
- le licenciement abusif des travailleurs ;
- l’arrêt pur et simple des activités de l’entreprise ;
- le non payement des salaires ;
- le non versement des cotisations à l’INPS ;
- l’arrêt pur et simple de l’avancement des travailleurs ;
- la dislocation de nos familles et foyers ;
- le renvoi pur et simple de nos enfants de l’école ;
- la démission pure et simple de la commission de suivi de la session ;
- les abus dont les travailleurs sont victimes ;
- la non transparence dans la gestion de l’entreprise.

Puisque, c’est de la responsabilité directe de l’État qui est engagée dans cette affaire sordide qui est HUICOMA, nous demandons aux autorités de la république du Mali de mettre tout en œuvre pour que justice nous soit rendue. Vu tout ce qui précède et face à l’indifférence de l’Etat, du Gouvernement à notre situation, nous, travailleurs de l’Huicoma exigeons de l’Etat :

- la reprise sans délai et sans condition de l’Huicoma par l’Etat ;
- le payement sans délai et sans condition du plan social et mesures d’accompagnement de l’Huicoma à partir de la date du rachat ;
- la reprise sans délai et sans condition des activités de l’entreprise. En fin nous donnons un délai de 15 jours à compter de ce matin pour la réaction.

Fait à Koulikoro, le 24 Septembre 2009.

Les travailleurs





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