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La FIDH exige des informations sur les disparitions des opposants politiques 18 février 2008 - http://www.fidh.org/ La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) réitère ses plus vives préoccupations concernant la situation des droits de l’Homme au Tchad et notamment sur le sort des opposants politiques encore détenus et des représentants de la société civile qui demeurent inquiétés. La FIDH s’inquiète vivement du sort et de l’intégrité physique des trois leaders de l’opposition politique non armée tchadienne, MM. Mahamat Lol Choua, Ngarlejy Yorongar et Ibni Oumar Mahamat Salehdes. Alors que le président Idris Deby Itno niait toute implication de l’Etat dans la disparition de ces trois personnes, on apprenait le 13 février que Mahamat Lol Choua se trouvait dans une prison militaire, très affaibli. En l’état, aucune incrimination étayée ne justifie cette détention et celle-ci doit donc être considérée comme illégale. Par ailleurs, aucune information n’est encore disponible sur les deux autres opposants dont les familles sont sans nouvelle depuis plus de 15 jours. « Il est intolérable que l’Etat garde le silence sur la situation des opposants politiques disparus à l’occasion de la tentative de coup d’Etat. En l’absence d’informations précises sur leur situation, le gouvernement tchadien devrait être tenu responsable de disparitions forcés » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH. La FIDH a saisi le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcés et le Groupe de travail sur les détentions arbitraires aux fins d’interpeller les autorités tchadiennes sur la situation des trois opposants politiques. La FIDH rappelle que certains responsables d’organisation indépendante de la société civile ont aussi fait l’objet de tentatives d’arrestation par des éléments des forces loyalistes dans les jours qui ont suivis l’offensive des rebels sur la capitale N’djamena. [1] Dans ces circonstances, la FIDH craint que l’instauration de l’état d’urgence décrétée par le président tchadien Idriss Déby, le 15 février 2007, sur l’ensemble du territoire ne serve surtout qu’à dissimuler plus longtemps la situation des leaders de l’opposition et à limiter les libertés fondamentales de toute voix indépendante au Tchad. En effet, l’état d’urgence permet aux autorités tchadiennes de suspendre ou de limiter certaines libertés telles que les libertés d’information et de circulation. La FIDH demande instamment aux autorités tchadiennes
La FIDH demande à la communauté internationale et à tous États, y compris la France, d’intervenir d’urgence auprès des autorités tchadiennes jusqu’à l’obtention d’informations concrètes sur le sort des deux disparus et la libération de Mahamat Lol Choua. [1] Appel urgent de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme du 6 février 2008, http://www.fidh.org/article.php3 ?id_article=5187. |
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