lib	ration afrique
Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne
 

Accueil | Qui sommes nous ? | Actualité | Dossiers | Pays | Liens
 
Enregistrer au format PDF   afficher une version imprimable de cet article



Abonnez-vous à la
lettre d'information
de Libération Afrique




Derniers articles :

« Tournons la page » ne reconnaît pas le résultat de l’élection présidentielle et soutient les Burundais qui refusent la mascarade électorale de Pierre Nkurunziza - - 24 juillet 2015
Riposte meurtrière par la police aux manifestations - - 29 mai 2015
« Tournons la page » appelle Pierre Nkurunziza à faire cesser les violences - - 27 avril 2015
Poursuite du harcèlement judiciaire et de la détention arbitraire de M. Pierre Claver Mbonimpa - - 16 juin 2014
Obstacles aux activités de l’OLUCOME et accusations fallacieuses contre son président, cinq ans après l’assassinat d’Ernest Manirumva - - 10 avril 2014
Communiqué de l’OLUCOME portant sur la suspension de la marche pacifique du 8 avril 2014 - - 8 avril 2014
Communiqué de l’Olucome portant sur la mauvaise gestion du pays - - 24 mars 2014
Communiqué de l’Olucome sur la mauvaise gestion des catastrophes et des fonds - - 14 février 2014
Déclaration des organisations de la société civile burundaise sur la hausse des prix de l’eau et de l’électricité - 13 juillet 2011
Droits humains bafoués après les élections - - 23 novembre 2010
Il faut mettre fin à la violence et à la répression politiques - - 3 juin 2009
Préparons des élections libres et transparentes pour 2010 - - 26 février 2009


Voir également :


Droits Humains - Démocratie : En Afrique comme ailleurs, pas de démocratie sans alternance !
Travail - Emploi - Syndicalisme : Afrique : insécurité, troubles politiques et conflits armés à l’origine de violations des droits syndicaux
Travail - Emploi - Syndicalisme : Africa: Insecurity, political unrest and armed conflict at the root of trade union rights violations
Afrique Centrale : Appel des femmes pour la paix
Afrique Centrale : La présidence allemande de l’UE peut faire la différence
Afrique Centrale : Déclaration sur les défenseurs des Droits de l’Homme de la région des Grands Lacs
République démocratique du Congo : Five million people face daily terror in Northern Uganda, DRC, Burundi: UN must act


Site(s) web :

Ligue Iteka :
Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques - OLUCOME :
East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project - EHAHRDP :


Dernier(s) document(s) :

Burundi : Éviter l’embrasement - Un rapport de la Ligue ITEKA et de la FIDH - 7 mai 2015 (PDF - 930.2 ko)
Des portes qui se ferment ? Réduction de l’espace démocratique au Burundi - Un rapport d’Human Rights Watch - 23 novembre 2010 (PDF - 699.4 ko)
La quête du pouvoir : Violences et répression politiques au Burundi - Rapport d’Human Rights Watch - 3 juin 2009 (PDF - 665.8 ko)
Les violences contre les femmes au Burundi - Un rapport alternatif de l’ACAT Burundi et de l’OMCT - 1er février 2008 (PDF - 384.5 ko)
La privatisation de la filière café au Burundi - Une étude d’Arnaud Zacharie et Véronique Rigot, CNCD - 19 juillet 2007 (PDF - 250.2 ko)
Les civils dans la guerre au Burundi : victimes au quotidien - Un rapport d’Human Rights Watch - décembre 2003 (PDF - 419.1 ko)
Rapport sur la situation des droits de l’homme - Contribution de cinq associations burundaises au Rapport intérimaire du Rapporteur spécial devant la session de la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies - janvier 2001 (PDF - 235.8 ko)

Un défenseur éminent des droits humains arrêté
Pierre Claver Mbonimpa fait l’objet d’accusations douteuses liées à des commentaires à la radio

17 mai 2014
- http://www.hrw.org/


Les autorités burundaises ont arrêté et mis en accusation l’un des principaux défenseurs des droits humains du Burundi, pour des motifs contestables.

Pierre Claver Mbonimpa, âgé de 66 ans, président de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), a été arrêté dans la capitale, Bujumbura, vers minuit le 15 mai 2014. Après avoir été interrogé par le parquet le16 mai, Mbonimpa a été mis en accusation pour incitation à la désobéissance publique et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, pour des remarques formulées à la radio dix jours plus tôt.

« Nous sommes profondément préoccupés par l’éventualité que l’arrestation de Mbonimpa ait pour motif de le harceler en raison de son travail important en faveur des droits humains », a indiqué Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. « Les chefs d’accusation supposés ne représentent pas une infraction pénale crédible, et il devrait être relâché immédiatement. »

Les chefs d’accusation sont liés aux allégations de Mbonimpa sur la station de radio burundaise Radio publique africaine (RPA) le 6 mai selon lesquelles des jeunes Burundais avaient été armés, munis de tenues militaires et envoyés pour un entraînement militaire en République démocratique du Congo, pays frontalier du Burundi. Human Rights Watch n’a pas été en mesure de confirmer ces allégations.

Après l’émission, Mbonimpa a été convoqué par la police judiciaire les 7 et 12 mai pour répondre à des questions à propos de ses déclarations. Il s’est présenté à ces deux occasions. Il a été convoqué une troisième fois, pour se présenter le 14 mai, mais cette date a été reportée au 19 mai. Entre temps, Mbonimpa a été arrêté le 15 mai.

Les autorités burundaises devraient libérer Mbonimpa immédiatement, a insisté Human Rights Watch. Si nécessaire, la police ou le parquet peuvent poursuivre leurs enquêtes et procédures légales tandis qu’il demeure en liberté.

Mbonimpa est l’un des défenseurs des droits humains les plus actifs au Burundi et ce depuis longtemps. De même que d’autres militants de la société civile et journalistes indépendants burundais, il a régulièrement fait l’objet de harcèlement, d’intimidation, de menaces et de convocations par les autorités.

Les gouvernements ont une obligation spéciale de protéger les défenseurs des droits humains contre les risques auxquels ils peuvent se trouver exposés du fait de leur travail. En 1998, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de l’ONU sur les Défenseurs des droits de l’homme, qui stipule que les individus et les associations ont le droit « de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’homme et des libertés fondamentales. »

Ancien membre de la police, et lui-même ancien prisonnier, Mbonimpa a fondé l’APRODH pour défendre les droits des prisonniers et autres victimes d’atteintes aux droits humains. L’organisation travaille dans tout le pays, documentant les atteintes aux droits humains, faisant campagne en faveur de la justice, et faisant la promotion des droits humains. Mbonimpa a reçu plusieurs prix internationaux pour son travail en faveur des droits humains.





Accueil | Qui sommes nous ? | Actualité | Dossiers | Pays | Liens
Copyrights | 2022 | liberationafrique.org