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L’Assemblée Nationale de l’Union des Comores adopte une loi organique intégrant l’île de Mayotte dans l’agenda de la présidence tournante des Comores

15 juin 2005
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L’Assemblée Nationale de l’Union des Comores a adopté le 4 juin 2005 une loi organique intégrant l’île de Mayotte dans l’agenda de la présidence tournante des Comores, conformément à la Constitution comorienne. C’est là un vrai camouflet pour le président Azali, son Ministre Soeuf El-Amine et les autres protagonistes des Accords de coopération franco-comorienne, signés en catimini le 5 avril dernier. Accords dénoncés par le collectif Comores-MasiwaMane et qui ressemblent à une capitulation sans condition de l’exécutif comorien sur l’intégrité, l’unité et la souveraineté des Comores. Et ce, en violation des dispositions de la Constitution des Comores et des lois internationales, puisqu’ils parlent de ’frontière maritime’ entre Mayotte et les trois autres îles comoriennes.

Le Collectif Comores-MasiwaMane tient à exprimer son soutien aux parlementaires comoriens, pour avoir su, à travers cette loi, crier haut et fort l’appartenance de Maore (Mayotte) à l’Union Comorienne.

Le Collectif Comores-MasiwaMane, comme tous les démocrates épris de paix et de justice, salue cet acte historique qui constitue une étape essentielle dans le processus de réintégration de l’île de Maore dans son ensemble naturel, l’Archipel des Comores.

Les membres du collectif invitent tous les comoriens, en particulier leurs frères et sœurs d’origine maoraise, à les rejoindre pour préparer ensemble le retour de Maore dans son giron naturel dans le cadre d’une feuille de route qui reste à définir entre tous les Comoriens et la France. La stabilité, la prospérité et le décollage économique de chacune des îles de l’archipel ne peut se concevoir en dehors de l’ensemble naturel.

Les instances internationales, représentées par le Comité de suivi, auront gain de cause le jour où elles se décideront à faire les bons offices, pour que la France, berceau des droits de l’Homme, renonce définitivement à diviser et à semer un climat de haine et de suspicion entre les Comoriens de Maore et ceux des autres îles, en oeuvrant résolument pour une vraie réconciliation entre ces îles, dans une dynamique d’entente, de rapprochement et de solidarité.

Le Collectif Comores-MasiwaMane appelle tous les amis du peuple comorien à garder une vigilance de tous les instants pour combattre, ensemble, dans le respect des lois internationales, les manœuvres dilatoires destinées à mettre à mal l’unité, l’intégrité et la souveraineté des Comores.

Fait à Paris, le 15 juin 2005





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