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La société civile nationale dit non aux OGM 1er août 2005 - http://www.cedcameroun.org Une quarantaine de représentants d’organisations de la société civile nationale, des instituts de recherche, des chercheurs et des médias ont participé à un atelier national de sensibilisation sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) les 29-30 juillet 2005 à Yaoundé . Sous la houlette du Centre pour l’Environnement et le Développement (CED/FoE Cameroun), organisateur de ces assises, les participants se insurgés contre les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et ont appelé le gouvernement camerounais à tout mettre en oeuvre pour interdire l’accès de ces produits dans le territoire national. Ci-après la déclaration finale de cet atelier. Nous, Organisations de la société civile nationale, Organismes de recherche, Chercheurs, réunis à Yaoundé les 29 et 30 Juillet 2005, Portés par la dynamique initiée par le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED/FoE Cameroun) sur le suivi des politiques et pratiques en matière d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) au Cameroun, Considérant que les OGM sont une menace réelle pour l’environnement et la santé des populations ainsi que pour l’équilibre socio-économique de notre pays, Après analyse de la situation des OGM et de la loi sur les OGM au Cameroun, Constatons :Par rapport aux lois et réglements sur les OGM La permissivité de la loi portant régime de sécurité en matière de biotechnologie moderne ; L’absence des textes d’application de cette loi et la faible application des textes existantPAR RAPPORT A L’ACCES A L’INFORMATION La faible diffusion de la loi sur la biotechnologie moderne au Cameroun , Des difficultés d’accès à l’information auprès des administrations et des institutions de recherche Par rapport à la participation publique aux débats La faible implication effective des organisations de la société civile ; La faible collaboration entre la société civile et l’Administration ; La non prise en compte des points de vue des organisations de la société civile. La faible consultation du public et autres acteurs de la société civile à la prise de décision. Par rapport au renforcement des capacités Le manque de capacités institutionnelles et techniques sur le plan national en matière d’OGM. Par rapport aux ressources L’insuffisance des ressources humaines ; Le manque de ressources matérielles et financières. Par rapport à l’aide alimentaire La provenance et la qualité douteuses de l’Aide alimentaire au Cameroun ; La remise en question de l’Aide alimentaire comme solution à la faim dans le pays Par rapport au contrôle des importations agro-alimentaires Le caractère non systématique du contrôle des denrées agro-alimentaires à l’entrée du pays. Le monopole d’un organisme étranger dans cette activité de contrôle ; L’absence des institutions de l’Etat dans les activités de contrôle. Par rapport aux droits du consommateur Le déficit d’information quant aux produits qui lui sont proposés ; L’absence d’étiquetage systématique et honnête des produits. Au regard de ce qui précède, recommandent :Au Gouvernement : D’interdire la production, l’importation, et la circulation officielle des OGM au Cameroun jusqu’à ce que l’innocuité de ces produits soit avérée ; D’engager une réflexion impliquant la société civile en vue de la révision de l’actuelle loi sur la biotechnologie moderne ; D’accélérer l’élaboration et la publication des textes d’application de la loi en vigueur sur la biotechnologie moderne ; D’impliquer de manière effective les OSC dans l’élaboration et la finalisation des textes réglementaires en cours ; De disséminer largement l’information sur les OGM en impliquant les organisations de la société civile ;*De se doter de moyens humains, et matériels en vue du contrôle systématique effectif des importations de produits agro-alimentaires et des OGM en particulier ; D’établir une plate-forme formelle et permanente de concertation avec la société civile sur les questions de protection de l’environnement générale et les OGM en particulier ; Développer et mettre en œuvre des alternatives durables à l’aide alimentaire (développement des infrastructures de transport, vulgarisation des techniques agro-biologiques, etc.) ; L’étiquetage systématique des produits avec la mention « contient ou ne contient pas des OGM » ou « fabriqué ou non à base de produits GM » ; De demander la suspension du Panel Africain de Biotechnologie mis sur pieds par l’UA jusqu’à ce que ses termes de références soient débattus publiquement pour assurer une représentation équitable de tous les acteurs. Aux Institutions de recherche De suspendre tout essai en champ des OGM tant que leur innocuité n’est pas démontrée et de promouvoir plutôt des méthodes de cultures agro-biologiques saines et respectueuses de l’environnement. Aux Compagnies agro-alimentaires De s’abstenir d’utiliser les OGM et/ou des ingrédients à base d’OGM dans la fabrication de leurs produits De se conformer aux lois et règlements en matière d’étiquetage et de normes en vigueur S’engagent à :Se constituer en réseau de monitoring des OGM au Cameroun ; Mettre en œuvre dans de brefs délais le plan d’action élaboré au cours du présent atelier pour la continuité de l’initiative actuelle Mener des actions de sensibilisation sur les OGM et la menace qu’ils représentent à travers le territoire national ; Contribuer au développement des ressources humaines sur la question des OGM ; Vulgariser les actions actuellement menées par les organisations qui travaillent sur la question des OGM ; Mener des actions de lobbying et de plaidoyer pour la défense des intérêts du consommateur et pour la révision de l’actuelle loi sur les OGM et la mise en œuvre des textes d’application y relatifs ; Renforcer la collaboration avec les institutions de recherche ; Se rapprocher des organisateurs de l’atelier national sur le NEPAD pour qu’ils inscrivent le point sur les OGM à l’ordre du jour de ces assises pour discuter entre autres de la suspension du panel africain de biotechnologie. Faire parvenir au Gouvernement et aux institutions de recherche la liste des contacts des organisations de la société civile présentent à cet atelier en vue d’échanges plus formels. |
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