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FMI et Banque mondiale
Un appel lancé aux gouvernements européens pour une reforme de la Banque mondiale |
Ne financez plus la pauvreté ! 14 mars 2007 Au rythme actuel, la communauté internationale n’atteindra pas les Objectifs du millénaire pour le développement d’ici à 2015. La Banque mondiale, la plus grande instance de développement au monde, porte une large part de responsabilité dans cet échec. La Banque mondiale a imposé un modèle de développement qui a mené de nombreux pays dans une impasse. Elle a compromis la capacité des pays à déterminer leurs propres stratégies de développement et contribué, dans bien des cas, à l’aggravation de la pauvreté et à la dégradation de l’environnement dans les pays les plus pauvres au monde. Des conditions de politique économique néfastes La Banque mondiale continue de conditionner ses prêts aux pays en développement au respect de prescriptions de politique économique censées favoriser la croissance. Ces modalités, qui ont bien souvent aggravé la situation, laissent peu d’opportunités aux pays de définir des politiques qu’ils jugent les mieux adaptées pour réduire la pauvreté. La Banque mondiale doit cesser de lier l’octroi de ses financements à la mise en place de politiques économiques, telles que la privatisation, la libéralisation, ou le plafonnement des dépenses publiques en matière de santé et d’éducation. Elle devrait plutôt permettre aux pays de faire leurs propres choix de politique. Le financement des énergies fossiles Face à l’urgence du changement climatique, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Dès à présent, les plus touchées sont les populations les plus pauvres. La Banque mondiale reste l’un des principaux bailleurs publics finançant le développement des énergies fossiles, alors que ces combustibles contribuent lourdement au réchauffement climatique et profitent principalement aux pays et multinationales du Nord. La Banque mondiale devrait dès aujourd’hui supprimer progressivement ses financements aux énergies fossiles et son soutien à l’exploitation pétrolière. A la place, elle devrait accroître considérablement son appui à l’essor des énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Les gouvernements européens peuvent changer la donne Les gouvernements d’Europe sont principaux pourvoyeurs d’aide au monde, et également les principaux contributeurs aux fonds de la Banque mondiale. Ils sont par ailleurs largement représentés au conseil de l’organisation. En 2007, les actionnaires de la Banque mondiale, parmi lesquels les gouvernements européens, renégocient le montant de leurs apports financiers. Nous incitons les gouvernements d’Europe à utiliser ces contributions pour amorcer des réformes à la Banque mondiale lors de la phase de reconstitution des ressources, afin de s’assurer que la Banque est un organisme qui agit dans l’intérêt des plus démunis. Si la Banque n’abandonne pas le recours aux conditions de politique économique et continue d’encourager les énergies fossiles, ces gouvernements doivent alors envisager rediriger leurs financements via d’autres canaux, respectant les priorités nationales et disposant des mesures nécessaires pour répondre aux enjeux du changement climatique. Un appel à une action immédiate Les gouvernements européens doivent agir maintenant. Nous lançons un appel aux organisations de sociétés civiles, aux syndicats, aux groupes religieux et aux acteurs économiques européens afin qu’ils joignent leurs voix à la nôtre. Le moment est venu de remettre en question le rôle et la politique de la Banque mondiale et de les modifier en profondeur. Un tel changement ne peut attendre. Signatures : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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