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Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne |
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Communiqué de la FISEMA sur l’annulation de la dette et la réduction de la pauvreté 9 juillet 2005 - Le Bureau National de la FI.SE.MA (Confédération Générale des Syndicats des Travailleurs de Madagascar), à l’issue de sa réunion périodique de ce mois de Juillet, fait le communiqué suivant relatif à l’annulation des dettes des pays pauvres très endettés et à la réduction de la pauvreté. Une autre étape a été franchie dans le processus de la réduction de la pauvreté, lors de la décision du G8 d’annuler les dettes des 18 pays pauvres et très endettés, dont MADAGASCAR. Au regard de l’ampleur et de l’intensité de la pauvreté d’un coté et de l’autre, du délai imparti pour réduire de moitié (jusqu’en 2015), les décisions prises jusqu’ici demeurent pourtant timides et leurs applications sont lentes. La réalisation - dans les meilleurs délais - de la promesse de doubler l’aide pour l’Afrique, annoncée à l’issue du sommet du G8 à Gleneagles (Ecosse) les 07 et 08 Juillet 2005, est ainsi tant attendue pour voir et vérifier la réelle détermination des pays riches à réduire et éradiquer la pauvreté de la planète. La FI.SE.MA. insiste que les mesures urgentes à prendre et qui constituent, pour le moment, des moyens efficaces et rapides pour réduire la pauvreté sont :
Il coule de source que l’objectif de réduire de moitié la pauvreté jusqu’en 2015 ne sera jamais atteint et les résultats ne parviendront aux pauvres que si les économies dégagées par l’annulation des dettes sont utilisées à bon escient, et accompagnées d’une gestion budgétaire rigoureuse et transparente. A Madagascar, en dépit de l’allègement de ses dettes, suivi de leur annulation, après atteinte du point d’achèvement, l’évolution du taux de la pauvreté au cours des dernières années, les difficultés chroniques subies par les entreprises, les conditions précaires des millions de ménages malgaches, la corruption, les trafics d’influence et les malaises et zizanies politiques révèlent que la Grande Ile se trouve encore loin d’un Etat bien gouvernancé . Cette situation interpelle les gouvernants et les décideurs à déployer plus d’efforts et à être conscients de leur responsabilité. La FI.SE.MA. réitère qu’il est illégitime et inadmissible si la population se débat seule contre la pauvreté alors que ses dirigeants mènent une vie somptueuse et abusent les pouvoirs qu’on leur a délégués. La FI.SE.MA. lance un appel d’une part, aux salariés, sans distinction aucune, à renforcer le mouvement syndical et à se prêter la main pour contrer la pauvreté et d’autre part, à toutes les sociétés civiles à se mobiliser davantage pour un monde... loin de la pauvreté et solidaire. Antananarivo, le 09 Juillet 2005 Au nom du Bureau National, Le Secrétaire Général adjoint, Lovasoa Fetra Harinoro Malalatiana, et Le Secrétaire Général, José RANDRIANASOLO |
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